TO EVERY YOU I'VE LOVED BEFORE
Dreamland : un succès made in France
Certains films laissent volontairement libre cours à l’interprétation des spectateurs. C’est le cas de « To Every You I’ve Loved Before» et « To Me, the One Who Loved You ». Ces deux films sont liés par le personnage principal, le jeune Koyomi Takasaki, dont les parents sont divorcés. Il doit alors décider lequel il voudra suivre. Dans le premier, Koyomi part vivre avec sa mère. Au lycée, il rencontre Kazune Takigawa, une brillante jeune fille qui lui révèle l’avenir de World Line 85, un univers alternatif. Dans ce monde parallèle, elle et Koyomi sont amoureux. Cependant, Koyomi n’en a aucun souvenir. Se pourrait-il qu’il vienne d’ailleurs? Dans le second film, Koyomi choisit, au contraire, de rester avec son père. Il rencontre Shiori Sato dans un centre de recherche et tous deux tombent amoureux. Manque de chance, son père épouse la mère de Shiori.
Le voyage interdimensionnel est commun dans leur monde, mais pas sans conséquences. Pour éviter de devenir demi-frère et demi-sœur, ils décident de tenter leur chance et de fuir dans un univers parallèle, pour vivre librement leur amour. Trouveront-ils leur monde idéal? Deux films, deux univers, deux vies pour un même garçon. Volonté du réalisateur, les œuvres sont sorties en même temps dans les cinémas japonais en 2022. Il vous laisse donc le choix. Visionnez l’un avant l’autre, l’autre avant l’un, peu importe. Mais de votre décision dépend la façon dont vous réagirez face aux films. Ils se répondent, se complètent et s’opposent en même temps. Le diptyque est fascinant et très inspirant.
Yaëlle Bougrat